Radicassant

Je ne sais pas trop par quoi commencer alors innovons pas trop faisons le par ordre chronologique.

Arrivé à 5h20 à la salle où je retrouve Alexandre Marais avec qui j’ai énormément de plaisir de courir avec lui même si pour certaines courses c’est à distance.

Joueur qu’il est il prédit une victoire de Monsieur Lecanu si il respect les consignes. C’est à dire 6 minutes au kilomètre (10km/h), consigne validé par Victorien Lanon et même approuvé vu qu’il gagne l’an dernier avec cette stratégique.

Il est 6h, je pars plus prudemment que l’année dernière. Je suis néanmoins dans le top 10 derrière un groupe de 8/9 coureurs qui est à une centaine de mètres devant moi. Petite anecdote : au 10eme kilomètre un pèlerin, armé d’un bâton en bois au sens propre tu perme, me doublera à plus de 14 km/h.

Le groupe de tête qui était pour l’instant regroupé et prudent, part petit à petit à la poursuite du premier. mais ayant configuré ma nouvelle montre 🙂 pour me dire si je suis en avance ou retard par rapport a mes prévision, je me rends compte que j’ai 10 minutes d’avance sur mes prévisions, et je décide donc de rester sage. .

C’est alors que progressivement je me fais remonter, par plusieurs coureurs, incluant mon copain Alexandre.

Nous avons passé plus de 40 km ensemble, mais tout en gardant mon rythme de croisière. Il me permet de me rassurer son la stratégie de Victorien en me rappelant que l’an dernier au 20km j’avais 16 minutes d avance sur lui et que finalement j’ai 40 minutes de retard a l’arrivé.

Je reste concentré et prudent. Au 50ème kilomètre, soit à mi-parcours environ, je commence à récupérer du monde. Nous nous faisons meme récupérer par Vincent Larue (Vincent sur les 2 courses qu’on a fait ensemble il m’a toujours doublé 5 kilomètres avant la fin) mais la son visage n’est pas des grand jour dommage une bagage contre lui aurait été plaisait, en discutant même lui pari sur ma victoire. Je ne pense que qu’il m’ait vu sur les Carbonis en mars dernier car sinon il aurait revu leur jugement.

Dans les montées d’Austreberg je distance un peu Alex et commence à récupérer du monde nous sommes au 50eme kilomètre.

Je commence à m’apercevoir que les montées sèches sont mon point fort contre les vikings, et heureusement pour moi la fin est remplie de ces petits pétards.

 

Au ravito du 58km, ou nous avons le droit à une assistance, mes parents sont present ainsi qu’un ami Pierre Lamy qui m’assiste comme un pro : changement de chaussure, de biberon, remplissage de nourriture dans le sac, un assistant au top !.

A ce moment, j’ai Je repars du bivouac lorsqu’Alex arrive on discute rapidement et je repars toujours en tête de respecter les consignes.

20 minutes de retard sur le 1er et 55km à faire pour espérer qu’il craque . J’optimise également les ravitos en mangeant sur la route. En effet tous les kilomètres parcourus en mangeant de sont des kilomètres à faire en moins.

5 kilomètres plus tard je récupère le 2 ème, deviné où dans une, dans montée. Alors qu’il essaie de trottiner soufflant plus fort que notre secrétaire je le double en marchant. Il m’indique 15 minutes sur le premier.

A partir de maintenant le minutes tombent plus vite que les kilomètres 70 kilomètre 7 minutes de retard et au 80 ème kilomètre, le premier repart du ravito quand j’arrive.

Comme à mon habitude je discute avec les bénévoles qui me font remarquer que j’ai l’air très en forme par rapport au 1er.

Dans ma tête les choses se bousculent :, est-ce que je repars assez vite pour le récupérer et courir avec lui ou est ce que je continue ma course ?. Finalement, je repars et 200 mètres plus loi, je profite d’une micro micro bosse pour le douler. Il n’est vraiment pas bien et, il terminera d’ailleurs 9eme de l’épreuve.

Maintenant que je suis premier, une seule question se pose : maintenant je fais quoi ? car on m’a expliquer comment faire pour être bien sur la course et récupérer les gens mais 1er au 80ème ca personne ne m a dit comment gérer.

Je me dis que maintenant que je suis devant, et le second et troisième n’étais pas très bien quand je les ai doublé je décide donc de gérer ma fin de course en ralentissant un peu et en marchant dans toutes les montées pour garder du jus si d’aventure quelqu’un me remonte

Les kilomètres s’enchainent, le ciel un peu gris du matin part progressivement pour apporter le soleil. Quoi de mieux que de terminer une course par ce temps, je suis dans ma course mais toutes les personnes qui m’encouragent sur le bord des chemins me fontait kiffer cette journée. . Et si c’était aujourd’hui que je terminais 1er, faire 1er sur la grande distende du radicatrail la ou tout a commencé il y 3 ans sur le 33 kilomètre avec mon meilleur ami et après une 2eme place au mois de décembre. La Normandie me portrait chance 🙂 En 11h49 de course on a le temps de discuter avec soi même 🙂

Dernier ravito au 100eme kilomètre où je retrouve mes parents qui viennent m’encourager et qui ont prévenu ma soeur pour venir à l’arrivé. Je me dis que c’est peut être tôt pour déclarer terminer être 1er car le souci c’est que ca fait 20 kilomètres que j’ai aucune information sur les poursuivants. C’est assez perturbant et ca m’ai jamais arrivé 🙂

Ayant encore des jambes grâce à mon ralentissement je me dis que j’ai 14 kilomètres pour assurer cette victoire, je pars donc sur une base assez élevée, si le 2eme veut me piquer cette victoire il va falloir qu’il craque ses poumons car moi c’est le cas !.

Le chemin étant a certain endroit a double sens je croise des gens qui s’inquiète de me voir revenir sur leur pas, mais non j’ai juste fais 25 kilomètre de plus, je n’ai rien perdu sauf mon cerveau qui commence à rêver.

Dans la dernière descente, Pierre m’attends pour m’accompagner sur l’arrivé, petit kiffe j’essaie de lui tirer la bourre 🙂

Je termine en sprint le dernier kilomètre, profite des tambours et, des gens réunis qui m’applaudissent. Ca y est, j’en ai terminé !

Que c’est bon comme sensation, ca donne envie de progresser pour avoir encore la chance de vivre cette émotion.

Ma famille est la malgré leur obligations, ma nièce supportrice de toujours est fier de tonton. Et que Tonton est fier de lui.

Moi qui pensait être pas forcement préparer pour cette course, je ne le cache pas que le concurrence n’était peut être pas au rendez vous, je pense à Victorien qui m’aurait mis la pilule habituel 🙂 mais que c’est bon.

Le 2eme arrive 25 minutes plus tard., à 15 minutes de retard au 100kilomètre les 14kilomètre bouclé en 1h12 a eu raison de moi. J’avais les cannes si besoin 🙂

Pour terminer, Que que dire ? Je remercie mes amis pour leurs soutien et leurs précieux conseils.

Un grand merci à Pierre, Alex mais aussi Victorien pour leur conseils et soutient.

A cette organisation toujours au top qui chaque année devient encore meilleur. Il propose un 14km un 16km de nuit, un 33km, un 56 km et un 114kilomètre de quoi satisfaire tout le monde.

Vous pouvez déjà noté mon nom pour l’an prochain, peut être sur le grand défi on verra.

Bon et puis je pense aussi que si je commence à faire des podiums c’est peut être grâce à LMT, s’entrainer dans la bonne ambiance, avoir des gens qui vous montre quelque semaine avant ce que c’est d’être 1er, battre son record 😉 Ca aide à ce dépasser soit même.

 

J’espere que c’est pas le dernier surtout sous LMT.13087158_1573074879656941_2410128216762062293_o

@crédit: Richard Coupy

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